Programmation 2023

PROGRAMMATION PRÉLIMINAIRE 2023

8 h


Accueil et enregistrement des participants

8 h 45


Mot d’ouverture

9 h


Construire en chanvre – Développement des affaires et positionnement

Structuration de la filière chanvre construction en France

Arthur Cordelier | Construire en Chanvre, France

Plus qu’un matériau ancestral remis au goût du jour en France il y a trente ans, c’est bien la caractéristique d’intégration de l’amont à l’aval qui fait la différenciation avec toutes les autres filières biosourcées. « Du champ au chantier », la filière a su s’organiser pour que toute la chaîne de valeur trouve une juste rémunération de son travail autour de cette plante magique. D’autres défis restent à venir, mais la filière fait corps pour en lever les obstacles.

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Du développement technologique à la mise en marché : le processus de commercialisation des écomatériaux de construction.

Christiane Bérubé | Nature Fibres, Québec

Entre le développement d’un nouveau produit et la vente officielle sur le marché de la construction, le chemin peut s’avérer long et complexe. À partir de l’expérience de Nature fibres, découvrez le processus de mise en marché d’isolants biosourcés de fibres de chanvre et de bois, le développement des spécificités techniques, la certification de conformité avec le code du bâtiment et la commercialisation d’un nouveau produit dans un marché où les joueurs sont déjà bien établis.

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Les priorités du plan de commercialisation

Robert Coveney | COPP net zéro, Québec

Le plan de commercialisation, également appelé plan marketing, est une partie essentielle du plan d’affaires. Il décrit les stratégies et les actions que vous allez mettre en œuvre pour promouvoir et vendre votre produit de construction sur le marché. Une fois que vous avez reçu vos certifications, il faut structurer un plan de commercialisation pour votre développement d’affaires. Le plan de commercialisation comprend plusieurs éléments tels que l’analyse du marché, positionnement du produit, stratégie de tarification, distribution et vente, promotion et communication, service client, budget marketing et la mesure des résultats. Pour cette conférence la structure de l’analyse du marché, du positionnement du produit et de la distribution et vente sera priorisée.

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10 h 45


Pause réseautage

11 h


Construire en chanvre – Le béton de chanvre à l’honneur et l’ouverture sur les plantes industrielles

Construction « hors site » biosourcée bois/chanvre

Arthur Cordelier | Wall’Up Préfa, France 

La construction et la rénovation des bâtiments doivent se mettre en cohérence avec le défi climatique de décarbonation d’une part, mais aussi accompagner la nécessaire transformation de l’acte de bâtir (rareté de la main-d’œuvre, chantiers propres, qualité industrielle de la mise en œuvre des étanchéités à l’air et à l’eau, gains sur les coûts de production/temps d’exécution…).

Face à ces enjeux, mes matériaux biosourcés ont la capacité de répondre avec des arguments supplémentaires décisifs (stockage carbone, ressources locales de proximité (re) localisation industrielle, savoir-faire fixés sur les territoires et non délocalisables, recyclabilité en fin de vie…).

Wall UP est l’archétype de ces principes et a été choisi par l’État français comme modèle de « territoire d’innovation 2023 ».

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Béton de chanvre : portrait québécois et avancement technologique

Philippe Fortin, B. ing, M. Sc. A. | HECO innovation chanvre, Québec

Le béton de chanvre est un matériau aujourd’hui très répandu en Europe. Ce matériau artisanal est connu pour ses performances multiples dans le bâtiment : résistance au feu, isolation thermique et acoustique, excellent régulateur d’humidité, répulsifs fongiques et grande capacité à séquestrer du carbone. Ce matériau a été originairement pensé par des maîtres maçons français dans un mode d’installation sous forme artisanale au moyen de coffrage sur chantier. Aujourd’hui, jumelé à des technologies permettant sa préfabrication, le béton de chanvre est un matériau qui a un très fort potentiel de décarboner le secteur de la construction des bâtiments québécois. HECO innovation chanvre développe une façon simplifiée d’intégrer le béton de chanvre aux bâtiments ainsi que d’accroître son accessibilité pour les autoconstructeurs.

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Les plantes industrielles : la matière du futur et la solution environnementale

Caroline Coulombe | Société québécoise de développement des plantes industrielles (SQDPI), Québec
Jacques Boucher | AgroÉnergie de l’Est, Québec
Marie-Noël Breton | Coopérative Monark, Québec

Les plantes industrielles sont d’excellentes opportunités de diversification pour nos entreprises agricoles et manufacturières québécoises en favorisant la vitalité des régions. Les trois intervenants le démontreront en lien avec ces diverses plantes à haut potentiel tant au niveau de leurs impacts environnementaux et sociétaux. Comment arriver à attacher ces filières de plantes industrielles en passant par la chaine d’approvisionnement complète de l’agriculture à la 1re transformation et à la 2e transformation?

La Société québécoise de développement des plantes industrielles (SQDPI), agissant comme 1re transformation dans la nouvelle usine de Val-des-Sources, permettra d’approvisionner plusieurs compagnies qui ont décidé, elles aussi, de réduire leur empreinte carbone. La décarbonisation de l’industrie de la construction passera par l’adoption à grande échelle de produits issus des plantes industrielles. Pour ce faire, il faut transformer les plantes et la SQDPI se dotera entre autres d’une défibreuse complète de très haute qualité pour le chanvre industriel, le chainon longtemps manquant dans la chaine de valeur de cette plante hautement polyvalente. Cette défibreuse permettra à l’industrie d’avoir les fibres techniques recherchées pour de nombreux produits. Plusieurs autres équipements serviront à transformer les autres plantes industrielles priorisées par la SQDPI. La SQDPI présentera aussi les premières orientations de la toute nouvelle Chaire de recherche sur la valorisation des plantes industrielles — Université de Sherbrooke/SQDPI.

AgroÉnergie de l’Est — Coop de solidarité est né en mai 2011 d’un regroupement de producteurs acéricoles et d’agriculteurs du milieu. Dans un objectif de répondre au besoin des acériculteurs désireux de réduire leur GES, plusieurs agriculteurs ensemencent le panic érigé. Produire un carburant plus écologique à utiliser sous l’évaporateur devient l’orientation première : la production de granule de panic érigé. Environ 125 hectares de panic érigé, principalement sur terres en friche, voient le jour. Treize ans plus tard, l’électricité et le granule de bois représentent les sources d’énergie privilégiées des acériculteurs. De son côté, le panic érigé devient un outil de développement pour nos milieux là où l’agriculture est en déclin. Trouver de nouvelles applications, outre que la litière, à cette plante bioindustrielle, représente le défi à relever collectivement.

La Coopérative Monark est pionnière au Québec dans la culture de l’asclépiade. Elle a su rendre possible le développement de la filière et de ses opportunités industrielles. La fibre et les techniques culturales développées se démarquent à l’international. Aujourd’hui, le potentiel de récolte est plus qu’intéressant sur 225 hectares en culture à maturité. La coopérative effectue la première transformation, soit l’extraction de la fibre, dans ses installations communes au Bas-St-Laurent. Une fibre creuse aux propriétés distinctives, à forte valeur ajoutée. Aussi légère qu’une plume, avec entre autres, sa capacité thermique et acoustique supérieure ainsi que sa résistance à l’humidité, en font une alternative végétale de choix. L’opportunité de valoriser la plante dans son entièreté, pour une multitude d’utilisations, dont le textile, les biomatériaux et les soins corporels. Coopérative Monark collabore activement au développement de procédés innovants de 2e transformation. Comme pour toutes les fibres nobles, une mise en forme est nécessaire pour répondre aux standards et normes des industries.  

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12 h 30


Dîner réseautage

14 h


Panel sur la contribution de la recherche au déploiement des écomatériaux dans la construction

Intervernants
Papa Niokhor Diouf, Ph. D | SEREX, Québec
Bruno Chrétien | SEREX, Québec
Claire Sirois, Ing. f. | SEREX, Québec

Animation 
Mylène Joncas, M. Sc. | Créneau d’excellence ACCORD Écoconstruction, Québec

Crise du logement, dérèglements climatiques, rareté de la main-d’œuvre, productivité, sobriété énergétique : l’industrie de la construction est à la croisée des chemins. En réponse aux différents enjeux qui sévissent, le bâtiment peut faire partie de la solution. Il faut construire plus vite et de façon durable, mais encore faut-il que les entreprises soient outillées pour le faire. Le SEREX, centre collégial de transfert technologique (CCTT) et centre d’accès à la technologie (CAT) en écoconstruction se penche sur la question depuis plusieurs années. Le développement de matériaux plus écologiques, leur intégration dans le bâtiment, les notions de performances, la construction hors site, le développement des connaissances et le transfert aux entreprises: quelles sont les avancées en écoconstruction?

15 h 30


Pause réseautage

16 h


Utilisation des pierres naturelles

Le retour de la pierre naturelle comme matériau bas carbone

Jasmin Randlett | Polycor Inc., Québec

La renaissance de la pierre naturelle en tant que matériau à faible empreinte carbone est en cours. Comment le choix de la pierre naturelle peut agir comme un puissant catalyseur pour des projets de construction durables, réduisant significativement l’empreinte carbone tout en préservant une esthétique intemporelle? Durable, inerte et possédant des caractéristiques physiques exceptionnelles, la pierre naturelle peut jouer un rôle crucial dans la création d’un environnement bâti plus respectueux de l’humain et de l’environnement.

L’interrelation étroite entre le carbone intrinsèque de la pierre et l’engagement de Polycor à devenir carboneutre d’ici 2025. Comment les initiatives de Polycor vers la neutralité carbone illustrent la faible empreinte d’un matériau utilisé depuis des millénaires et contribuent également à redéfinir l’avenir de l’industrie de la pierre naturelle et des matériaux de construction?

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L’ardoise : inertie thermique, inaltérabilité, imperméabilité et circularité d’un matériau géosourcé

Alexis Martel | Ardobec, Québec 

L’ardoise, étant une des seules pierres sédimentaires transformables, offre des propriétés exclusives en tant que matériau géosourcé. Sa composition par étages compressés lui confère une inertie thermique unique, résultant en une capacité d’absorption et de rediffusion constante de la chaleur, plutôt qu’une expulsion continue telle que générée par les pierres métamorphiques et les matériaux vitrifiés comme la céramique. Son inertie thermique se transforme alors en outil d’efficience énergétique non négligeable pour les constructions durables et passives, surtout lorsqu’on analyse son cycle de vie pratiquement éternelle.

Son esthétique minimaliste, son imperméabilité, sa masse thermique, son empreinte écologique très faible et son cycle de vie perpétuel font ainsi de l’ardoise un matériau du passé garant de l’avenir, et porteur du patrimoine moderne.

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17 h


Mot de fermeture de la première journée

17 h 05


Soirée Ardobec
Souper et soirée festive au Centre O3

7 h 30


Accueil et enregistrement des participants

8 h


Déjeuner-conférence

La relève étudiante et l’habitation sociale en marche vers la sobriété énergétique

Justin Lavoie | Bâtiments Intelligents de l’Université de Sherbrooke (BIUS), Québec
Raphaël Boisjoly Sallafranque | IME Experts-Conseils, Québec

En première partie, le groupe étudiant BIUS (Bâtiments Intelligents de l’Université de Sherbrooke) présentera son premier projet nommé VG360. Une serre en double ossature de bois conçu selon les concepts de la certification Passivhaus qui permet une culture à l’année avec un minimum d’intrant énergétique. En seconde partie, la firme IME Experts-Conseils présentera le projet d’un immeuble de plus de 100 logements sociaux souhaitant obtenir la certification Passivhaus en Estrie. Cette présentation tentera de démontrer un moyen concret d’atteindre les objectifs sociaux, environnementaux et énergétiques du Québec en lien avec les bâtiments.

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9 h


Projet de traçabilité des résidus de construction, de rénovation et de démolition : une première initiative concluante!

Nicolas Bellerose | RECYC-QUÉBEC, Québec

La destination réelle de certaines matières résiduelles pose parfois des problèmes de contamination dans l’environnement lorsque celles-ci ne sont pas acheminées aux bons endroits. Le secteur CRD est notamment victime de ce genre de disposition illégale. RECYC-QUÉBEC a voulu en savoir davantage sur la faisabilité d’implanter une technologie de traçabilité pour suivre les matières transitant entre un chantier et un centre de tri CRD et celles transitant d’un centre de tri CRD vers un recycleur ou un valorisateur. Les résultats de ce projet pilote, échelonné de mai 2022 à mars 2023 vous seront présentés.

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9 h 30


Pause réseautage

10 h


Solutions pour la circularité des résidus de construction, rénovation et démolition (CRD)

Introduction du Lab construction du Centre d’études et de recherches intersectorielles en économie circulaire (CERIEC)

Alice Rabisse | Centre d’études et de recherches intersectorielles en économie circulaire (CERIEC), Québec

La déconstruction menant au réemploi… pour en finir avec l’approche démolition!

Nathalie Drapeau | Régie intermunicipale de traitement des matières résiduelles de la Gaspésie (RITMR), Québec

Dans cette économie boulimique de ressources, le secteur de la construction se démarque : les matériaux de construction représentent 1/3 de la consommation mondiale de ressources, le secteur représente près de la moitié des émissions de GES mondiales.  Les pratiques actuelles ne sont pas adaptées aux principes de l’économie circulaire : les matériaux sont consommés comme des ressources à usage unique.

La RITMRG a réalisé un projet pilote avec la collaboration de partenaires municipaux, visant à déconstruire 5 bâtiments sur deux sites différents. Par une déconstruction organisée, le projet pilote vise à démontrer à l’ensemble des parties prenantes tous les bénéfices et enjeux d’une telle approche, de développer et expérimenter les outils de gestion essentiels et d’en permettre la transférabilité avec des résultats réels.

Comment optimiser la logistique interne d’un centre de réemploi ? Quelques constats et recommandations pour une meilleure commercialisation des matériaux de construction usagés au Québec.

Caroline Thomasset-Laperrière | Architecture Sans Frontières Québec (ASFQ), Québec
Louis Garban | École de technologie supérieure (ÉTS), Québec

Le réemploi représente l’une des meilleures solutions pour prolonger le cycle de vie des matériaux de la construction, pour sauver de l’enfouissement des composantes patrimoniales et redistribuer des ressources encore utiles à ceux qui en ont besoin. À travers l’aménagement d’un nouvel entrepôt destiné à la vente, l’optimisation des flux et des processus de réutilisation et de reconditionnement des équipements et des matériaux de construction a été étudiée en profondeur. L’étude de terrain présentée par notre équipe a permis de démystifier, de restructurer les étapes de cette chaine logistique inverse et de proposer des solutions logistiques d’entreposage optimales, pour assurer la rentabilité et la pérennité des opérations. Et si un centre de réemploi pouvait devenir aussi performant économiquement qu’un centre de matériaux neufs? C’est le défi qu’a décidé de relever Architecture Sans Frontières Québec, avec en bonus, un bilan environnemental et social bien meilleur de ses activités!

Vers l’incorporation de granulats bitumineux récupérés (GBR) dans les travaux routiers municipaux au Québec

Éric Lachance-Tremblay, ing., M. Sc. A., Ph. D. | École de technologie supérieure (ÉTS), Québec

Au Québec, plus de 90 % des chaussées revêtues sont faites en enrobés bitumineux (EB), ce qui représente plus de 118 000 km de routes. Lors de leur entretien, le planage des couches en EB génère des volumes importants de « déchets », appelés GBR (granulats bitumineux récupérés). Constitué principalement de granulats enrobés de bitume, le GBR présente un potentiel de réutilisation très intéressant, contribuant à la réduction du besoin en granulats et bitume dits « vierges » lors de la fabrication de nouveaux enrobés. En effet, il est possible d’utiliser du GBR dans la production d’EB qui présentent des performances mécaniques adéquates pour tout type de projet, grâce à des méthodes de formulation optimisées. De plus, la valorisation du vieux bitume représente un avantage économique pour les entrepreneurs et ses clients. Du fait de ces avantages, l’utilisation de GBR dans la production d’EB neufs est devenue une technique courante dans plusieurs pays.

L’utilisation systématique de GBR dans les nouveaux enrobés au Québec permettrait de réduire considérablement la production de déchets et de gaz à effet de serre (GES) de l’industrie de la construction québécoise. Toutefois, l’utilisation de GBR dans la province varie grandement selon le gestionnaire de la voirie : certaines villes interdissent leur utilisation, alors que d’autres permettent un dosage allant jusqu’à 20 %, suivant parfois les recommandations qui s’appliquent sur le réseau du ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec (MTMD).

Le manque d’un référent unique et cohérent, adapté au climat et trafic québécois, est aujourd’hui un frein à l’incorporation du GBR dans les enrobés. Comme solution à court terme à ce frein, ce projet veut propulser la montée en compétences des services techniques des villes, de façon à leur donner des outils pour rédiger les devis incluant des EB avec GBR. Ce projet s’articule avec les travaux réalisés à l’ÉTS sur la circularité dans les matériaux de chaussée.

Valorisation du bardeau d’asphalte dans les matériaux de chaussée

Jean-Claude Carret | École de technologie supérieure (ÉTS), Québec

Le bardeau d’asphalte post-consommation (BAPC) est un rejet provenant de la démolition ou de la réhabilitation des bâtiments. On estime qu’environ 250 000 tonnes de BAPC sont produites au Québec chaque année. Le BAPC est majoritairement utilisé dans la valorisation énergétique ou disposé dans des lieux techniques d’enfouissement. Cependant, des études aux États-Unis ont montré que le BAPC peut être utilisé en bonne proportion dans les matériaux de chaussée. Dans le cadre de ce projet, il est proposé de réutiliser le BAPC pour formuler un matériau de recouvrement des chaussées non revêtues adapté au climat québécois.

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12 h


Dîner réseautage

13 h 30


Durabilité bois et finition

Stabilisation du bois et perméat d’ultrafiltration de lactosérum : un mariage gagnant? 

Véronic Landry | Université Laval, Québec

Le perméat d’ultrafiltration de lactosérum est un sous-produit de l’industrie fromagère produit en grande quantité au Québec et pour lequel il existe très peu de voies de valorisation. Ce dernier peut être valorisé dans un procédé de traitement du bois permettant d’accroître la stabilité dimensionnelle du bois et améliorer sa performance en exposition extérieure. Lors de cette présentation, les travaux réalisés à l’Université Laval afin de stabiliser le peuplier faux-tremble et l’épinette noire seront présentés.

De la biotechnologie aux revêtements : l’évolution d’une technologie de revêtement biosourcé

Maxime Leblanc Latour | Revêtements Sugar Coated Technologies Inc., Québec

Empruntant un chemin atypique, cette technologie prend ses racines au sein d’un laboratoire de biotechnologie appliquée pour se métamorphoser en une innovation technologique dédiée aux revêtements en bois. Aujourd’hui, Révêtements Sugar Coated Technologies, Inc. met en avant cette technologie visant à convertir des matières biosourcées en un additif pour les vernis UV. Ces vernis, enrichis de l’additif biosourcé, peuvent être appliqués sur diverses surfaces, incluant le bois.

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14 h 30


Pause réseautage

14 h 50


Économie circulaire dans les matériaux plastiques

Séquestrer le carbone des matières résiduelles pour leur valorisation en matériaux d’ingénierie (composites durables) vendables sur le marché

Martin Gagnon | MGA Environnement, Québec 

Depuis plus de 75 ans, les plastiques et autres matières résiduelles riches en carbone dits «à usage unique» sont utilisés en grande quantité dans tous les pays du monde. Malheureusement, fort est de constater que ces produits se retrouvent principalement dans les sites d’enfouissement à la fin de leur cycle de vie utile (plus de 6 millions de tonnes de biens postconsommations sont enfouis au Québec chaque année, dont environ 10% de plastiques usés, réf. Recyc-Qc, 2020). Cette pratique va à l’encontre des principes de 3RV-E et d’économie circulaire mis en place par notre société. Il s’en retrouve donc un fort gaspillage du carbone résiduel de ces matières qui n’est pas récupéré et valorisé.

Des efforts de R&D ont été entrepris depuis 2018 par MGA Environnement (MGAE) en partenariat avec CRB Innovations (CRB) afin de générer des matériaux d’ingénierie attrayants pour le marché (prix abordables et propriétés rencontrant les spécifications). Les entreprises MGAE et CRB ont mis en place à Val-des-Sources un procédé pilote de conversion en matériaux d’ingénierie (composite durable, c.-à-d. un mélange de plastiques mixtes et de biomasses usées) pour diverses matières résiduelles mixtes riches en carbone (papiers-cartons souillés, textiles, bois usés, caoutchouc et plastiques mixtes). Les composites durables générés sont sous forme de panneaux 4’x8’, lattes, tuiles et 2’’x4’’ visant le secteur des écomatériaux (100% recyclables) pour diverses applications (patios, remises et secteur de transport de marchandises). Le projet pilote est un effort concret d’organisations estriennes, publiques et privées offrant une solution innovante simple et directe à ces matières résiduelles destinées à l’enfouissement permettant de surcroît de réduire les gaz à effet de serre (GES) de façon significative (> 50% de réduction de GES).

Boucle de circularité pour le développement durable des emballages flexibles

Pierre Sarazin | PolyExpert, Québec 

PolyExpert est une compagnie manufacturière de soufflage de films plastiques établie à Laval. Ces films sont utilisés dans les emballages par des convertisseurs et comme films de paillage agricoles. Depuis 2017, PolyExpert est devenu un chef de file dans le développement de films écoconçus : des films visant la recyclabilité des emballages, des films contenant de la matière recyclée post-consommation et des films compostables. Après avoir donné un aperçu de nos actions, nous présenterons un projet majeur qui vient d’être initié par Premier Tech, Modix Plastique et PolyExpert pour établir une boucle de circularité dans le domaine de l’emballage flexible.

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Exxel Polymers : 100% recyclé, 100% notre mission – En route vers les plastiques hybrides

Stéphanie Gingras | Exxel Polymers Inc., Québec 

Spécialisée dans le recyclage mécanique de matières plastiques par formulations, Exxel Polymers a développé au fil du temps toute une expertise dans le recyclage des polyoléfines et styréniques en offrant des produits de qualité reconnue. Les résines 100% recyclées développées par Exxel Polymers ont un énorme potentiel dans de nombreuses applications (transports, loisirs, construction) où, malheureusement, les plastiques et composites vierges sont encore très, voire trop, largement utilisés.

Exxel Polymers souhaite être en mesure d’offrir des options hautes performances pour l’intégration de matières plastiques 100% recyclées dans les secteurs industriels où les standards de qualité sont critiques. Pour s’attaquer à ces marchés, Exxel Polymers doit améliorer les performances de ses résines recyclées qui, dans la majorité des cas, requièrent l’ajout de renforts. Cependant, le projet fait appel à la conception de nouveaux processus et équipements sur mesure qui doivent être adaptés aux enjeux du plastique recyclé afin d’uniformiser sa variabilité.

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16 h 05


Mot de clôture

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