Programmation 2024

PROGRAMMATION FINALE 2024

8 h


Accueil et enregistrement des participants

8 h 40


Mot d’ouverture

Mot du responsable politique de la filière des écomatériaux – Commission Économique de la MRC des Sources
Jocelyn Dion

Mot de la présidente de la Commission Environnement de la Région Grand Est
Pascale Gaillot

Mise en contexte du Rendez-vous des écomatériaux 2024
Karine Thibault

9 h


Des écosystèmes d’innovations France-Québec

Bioéconomie – Région Grand Est

La stratégie Bioéconomie du Grand Est, pour une économie biosourcée, circulaire et durable au service du territoire 
Marie Metz | Nouvelles valorisations – Direction Économie du Vivant, Région Grand Est, France 
Jean Bausset | Bioeconomy for change, France

La Région Grand Est est la 2ème région agricole en France (dont le 1er bassin chanvrier en France avec 50% des surfaces et 20% de celles en Europe), 2ème région en termes de production sylvicole et également la 2ème région industrielle française. Les élus Gand Est ont adopté une 1re stratégie bioéconomie régionale en 2019 suivie depuis par « Ambition 2030 » articulée autour de 5 enjeux : la sécurité alimentaire, la santé des sols/air/eau, la souveraineté énergétique, source de bioproduits et la sérénité.

Depuis 2019, 5 contrats de filière co-construits par et pour les acteurs du Grand Est ont été signés. Le contrat de filières pour le développement durable des fibres végétales a pour ambition de faire de la région Grand Est un leader européen de la production, de la transformation et de la valorisation des fibres végétales (chanvre, fibres de bois, lin, miscanthus, ortie, fibres recyclées ainsi que la laine) à usage technique et matériaux (secteurs du bâtiment, du textile et plasturgie/composite en priorité).

Bioeconomy For Change (B4C) est le réseau de référence de la bioéconomie en France, en Europe et à l’international. Depuis l’amont agricole jusqu’à la mise sur le marché de produits finis, au service de plus de 500 adhérents – académiques, industriels, organismes financiers, institutionnels – B4C représente la France de la bioéconomie au cœur de tous les territoires.

L’ambition du réseau B4C est de faire de la France l’un des leaders mondiaux dans la valorisation de la biomasse, en encourageant la bioéconomie, accompagnant les projets d’innovation, en favorisant les rencontres et la dynamique collective. Le pôle Bioeconomy For Change accompagne la Région Grand Est dans le déploiement de sa stratégie Bioéconomie et dans la déclinaison opérationnelle des contrats de filières.

Écomatériaux – MRC des Sources

Diversifier son économie par la voie des écomatériaux : la structuration d’un écosystème et de son parcours d’opportunités
Karine Thibault | MRC des Sources | Interplantes, Québec

10 h 


Pause réseautage

10 h 30


Les matériaux et fibres biosourcés à l’honneur de la région Grand Est

Filière de l’ortie pour les applications textiles dans le Grand Est – premiers résultats
César Segovia | Centre d’Essais Textile Lorrain (CETELOR), France 

L’ortie est une plante aujourd’hui connue de tout le monde, mais n’a pas une réputation solide comme plante à forte valeur ajoutée. Pourtant, de par ses caractéristiques morphologiques, chimiques, et mécaniques, elle possède un fort potentiel dans l’industrie textile de haute qualité. En France, plusieurs projets ont été montés pour faire de cette plante de bord de route un gisement potentiellement utilisable en industrie.

Cette présentation permettra de présenter ces projets et leurs résultats pour comprendre l’importance de l’implantation de l’ortie au cœur de la région Grand Est en France.

Évolution du cadre normatif et démarches corolaires pour le développement de la filière chanvre construction
Philippe Munoz | Centre de recherche et développement Arago (CRDA), France

Depuis la fin des années 80, la chènevotte (cœur de la tige du chanvre), est utilisée en France pour confectionner des bétons à base de granulats végétaux.
Cette démarche initiée par des acteurs représentatifs de l’ensemble de la chaine de valeur de l’acte de construire (amont végétal, producteurs de liants, concepteurs, applicateurs, laboratoires de recherche et organismes de formations) s’est développée et s’illustre par de nombreuses réalisations en travaux neufs, rénovation avec des mises en œuvre diversifiées (béton de chanvre projeté, banché ou préfabriqué). Que ce soit au niveau des acteurs impliqués ou en termes de localisation des projets exemplaires, le Grand Est constitue un territoire de référence.

Plus qu’un matériau, les bétons de chanvre ou plutôt les ouvrages à base de bétons de chanvre sont à considérer comme un système constructif à part entière pour lequel la maturité technologique et la demande du marché permettent de dépasser le cadre de l’émergence pour se positionner dans une dynamique de massification.

Cette transition passe par la mise en place d’un cadre normatif évolutif permettant de sécuriser l’acte de construire en chanvre et dont le domaine d’application soit à la hauteur des constructions envisagées.

11 h 30


La région Grand Est, votre porte d’entrée vers la France et l’Europe

Nicolas Carboni | Grand E-Nov+  | Agence d’innovation et de prospection à l’international du Grand Est, France

Frontalière de l’Allemagne, de la Belgique, de la Suisse et du Luxembourg, la région Grand Est est située au cœur de l’Europe. Elle offre ainsi un environnement d’affaires unique avec plus de 50% du PIB de l’UE et 200 millions de consommateurs dans un rayon de 600 km.
Grâce à son bureau permanent à Montréal et à son équipe d’experts sectoriels en région, elle offre aux entreprises canadiennes un accompagnement sur mesure pour s’implanter et se développer sur les marchés français et européens.
Bioéconomie, industrie, recherche, innovation, talents, partenariats avec le Québec, découvrez pourquoi la région Grand Est est votre porte d’entrée idéale vers la France et l’Europe.

11 h 50


Dîner réseautage

13 h 15


Collaborer au développement de la plasturgie intégrant des fibres biosourcées

Quand « conscience entrepreneuriale » rime avec « conscience environnementale »
Steve Lussier | X-Track, Québec

Voyez comment les défis des entrepreneurs peuvent s’harmoniser avec les préoccupations environnementales.
Un entrepreneur de la région partage son cheminement vers l’adoption de matériaux écologiques et innovants dans la fabrication de ses produits tout aussi novateurs.
Une histoire de « Start-Up » peu banale!

Travaux en filature à fibre courte sur le chanvre pour application textile
Sébastien Couture | Texonic – division Filspec, Québec

Le chanvre, reconnu pour ses propriétés environnementales et mécaniques, suscite un intérêt croissant dans l’industrie textile. Cependant, la filature de ses fibres de chanvre présente des défis particuliers.
Cette conférence détaillera efforts de recherche et développement pour incorporer la fibre de chanvre comme alternative au coton, particulièrement dans des tissus militaires.

Nous aborderons les étapes du processus de filature, depuis la préparation des fibres jusqu’à l’obtention du fil fini. Nous mettrons l’accent sur les innovations technologiques qui permettent de surmonter les difficultés liées aux particularités des fibres de chanvre cotonisé.
Les propriétés des fils obtenus seront comparées à celles des fils traditionnels, et les perspectives d’avenir pour le développement de textiles en chanvre seront discutées.

Révolution verte dans la plasturgie : Intégration des fibres biosourcées pour un avenir durable dans les matériaux de construction du futur
Simon Chevalier | Ecoplast, Québec
Benoit Pépin | Ecoplast, Québec

Découvrez comment la plasturgie intégrant des fibres biosourcées révolutionne l’industrie des matériaux de construction. Nous explorerons les avantages environnementaux, économiques et techniques de ces nouveaux matériaux, tels que :

  • Réduction de l’empreinte carbone
  • Utilisation de ressources renouvelables
  • Amélioration des performances mécaniques
  • Nouvelles opportunités pour la recyclabilité

Nous présenterons des exemples concrets d’applications dans les secteurs du bâtiment, de l’architecture et de l’ingénierie, ainsi que les défis et les perspectives pour l’avenir.

Rejoignez-nous pour découvrir comment la révolution verte dans la plasturgie contribue à créer un avenir durable pour les matériaux de construction.

14 h 30


Pause réseautage

15 h 


Panel : les enjeux de l’approvisionnement local et international

Alimenter notre monde tout en participant à la transition vers une économie verte : une quête d’équilibre
Maxime Bastien | Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), Québec

Titre à confirmer
Pascale Gaillot | Commission Environnement de la Région Grand Est, France

Au-delà du Bois : Critères de succès pour l’utilisation des fibres alternatives 
Jessica Carette | Cascades, Québec

Adéquation entre production forestière et besoin en bois dans un contexte climatique incertain
Pascal Triboulot | École Nationale Supérieure des Technologies et Industries du Bois (ENSTIB), France

16 h 05


Des bétons innovants

Construire un Québec plus propre avec du béton décarbonisé
Richard Lapointe | CarbiCrete, Québec 

CarbiCrete est une entreprise québécoise qui s’attaque au problème rampant du changement climatique grâce à une technologie révolutionnaire qui permet la production de béton décarbonisé. CarbiCrete s’est associée à Patio Drummond, un fabricant local de béton, pour commercialiser des produits de construction durable qui aident le Québec à bâtir un futur plus propre.

Du Béton Traditionnel aux Matériaux Biosourcés : Répondre aux Exigences de la Réglementation environnementale 2020 et 2025 pour une Construction économe en gaz à effet de serre
Philippe Jourdain | Entreprise PICARD Maurice | Commission Métiers et Transition Écologique de la Fédération Française du Bâtiment Grand Est, France

Dans cette présentation, Philippe Jourdain, Directeur associé de l’entreprise PICARD Maurice, examine la transition de son entreprise du béton traditionnel vers les matériaux biosourcés en réponse aux exigences de la Réglementation environnementale 2020 ou 2025. Il décrira comment cette évolution stratégique vise à répondre aux nouvelles normes issues de l’analyse du cycle de vie des bâtiments sur 50 ans. L’intervenant détaillera les défis rencontrés, les solutions mises en place et les résultats obtenus à travers des projets concrets. En explorant les avantages des matériaux biosourcés, Philippe Jourdain mettra en lumière les opportunités offertes par cette transition pour améliorer l’isolation des constructions. Cette présentation offre une perspective sur la manière dont les entreprises peuvent adapter leurs pratiques pour répondre aux exigences environnementales, tout en favorisant une construction thermiquement meilleure.

17 h 10


Soirée Ardobec

7 h 30


Accueil et enregistrement des participants

8 h


Déjeuner-conférence : L’habitation durable et le bâtiment décarboné

Enjeux habitat durable et décarboné : évolutions règlementaires, réemploi et matériaux biosourcés 
Sarra Meregnani | Fédération Française du Bâtiment, France

Nous découvrirons ensemble les nouvelles règles qui s’appliquent aux bâtiments, comme la Réglementation Environnementale 2020 (RE2020) qui impose des standards plus stricts pour économiser l’énergie et réduire les émissions de carbone, ainsi que la Loi AGEC qui encourage le recyclage et la réduction des déchets.

Nous explorerons comment la Fédération Française du Bâtiment met en place ces règles dans les projets concrets. Vous apprendrez aussi pourquoi il est important d’utiliser des matériaux naturels et recyclés, comme le bois et la paille, plutôt que des matériaux plus polluants.

Nous verrons comment les entreprises peuvent se montrer responsables grâce aux rapports de Responsabilité Sociétale (RSE) et comment mesurer et réduire l’empreinte carbone de leurs projets avec des outils spécifiques. Cette présentation vous donnera les bases pour comprendre et appliquer ces nouvelles pratiques afin de contribuer à un avenir plus durable dans le secteur du bâtiment.

Vitrine pour le réemploi et les matériaux biosourcés – Présentation de 20 initiatives mises en place au siège social de Stratzer
Francis Fortin | Cyrculia, Québec

Acteur incontournable de la gestion des matières résiduelles, Stratzer a choisi d’aménager son nouveau siège social de Montréal en cohérence avec ses valeurs et sa mission. Résultat : des bureaux au design moderne, intégrant intelligemment de nombreux matériaux récupérés et biosourcés. Quand on entre dans les bureaux de Stratzer au design de style industriel mariant le béton et le bois, difficile de penser que plusieurs des matériaux et du mobilier utilisés sont le résultat d’un réemploi ou constituent la démonstration de nouveaux produits biosourcés. Car au-delà des certifications et des normes, Stratzer souhaitait prêcher par l’exemple en mettant en valeur un domaine qu’il connaît bien : l’économie circulaire.
Les 20 principales initiatives et produits utilisés seront présentés dans le cadre de cette conférence, ainsi que la marche à suivre pour réaliser un projet similaire sans trop se casser la tête. Finalement, les obstacles rencontrés tout au long du projet seront présentés afin de lancer la discussion sur le comment on peut améliorer les choses pour mettre en valeur davantage les pratiques écoresponsables dans le secteur de la construction et de la rénovation commerciale.

9 h


Conférence RECYC-QUÉBEC

Les coulisses du projet Les Matérialistes 
Nicolas Bellerose | RECYC-QUÉBEC, Québec

Le 7 juin dernier, RECYC-QUÉBEC lançait le court-métrage Les Matérialistes. En collaboration avec Architectures Sans-Frontières, Les Interstices et Dark Matter Labs, ce court-métrage nous amène en 2050 afin de voir comment le Québec gère les matières résiduelles, ou plutôt les ressources, qui proviennent des bâtiments en fin de vie. Permettez-moi de vous présenter les coulisses de la réalisation de cette sensibilisation hors du commun.

9 h 30


Pause réseautage

10 h


Actualités des matériaux de construction biosourcés québécois

L’utilisation des isolants biosourcés dans vos projets de construction au Québec
Christiane Bérubé| Nature Fibres, Québec

Les québécois(es) peuvent dorénavant isoler leurs bâtiments avec de la fibre de chanvre ou de bois. L’isolant thermique et acoustique de chanvre est homologué en conformité avec le code national du bâtiment depuis avril 2024. L’isolant cellulosique naturel de fibre de bois à souffler est certifié depuis le mois d’août dernier.

Cette présentation vous permettra d’en apprendre davantage sur l’utilisation technique et pratique de ces nouveaux isolants québécois.

Design & Construction avec le chanvre
Anthony Néron| Du Chanvre, Québec

L’utilisation du chanvre et de la chaux dans la construction grandit rapidement au Québec et en Amérique du Nord. Des systèmes d’isolation et de finition, des matériaux prêts à l’emploi et des services de formation sont déjà sur le marché. Il existe une diversité de méthodes d’application et des versions préfabriquées de qualité.
Un écosystème efficace de producteurs, de transformateurs, de fabricants, d’entrepreneurs en construction, d’architectes, de concepteurs et de consommateurs est en création. L’industrie du chanvre explose, de nombreuses productions et usines de transformation se développent aussi. C’est le début d’un impact économique et environnemental positif. Le potentiel est élevé et le marché s’ouvre.
Ces techniques et ces matériaux sont l’expression d’une nouvelle génération. Elles font partie des premières actions concrètes d’une société qui se régénère puisque c’est une véritable solution aux changements climatiques et l’enrichissement de notre patrimoine culturel. C’est l’émergence d’une nouvelle forme d’art à grande échelle, un nouveau secteur de la construction.

11 h 15


La R&D : Passons du bois au mycélium

Bois traité thermiquement, matériau résistant aux attaques fongiques sans traitement chimique 
Mathieu Pétrissans | Université de Lorraine, LERMAB | IUT d’Épinal, France

Notre projet s’inscrit dans la production de matériaux biosourcés, biodégradables, pour remplacer les bois imprégnés chimiquement en voie d’interdiction. Le procédé utilisé, le traitement thermique, est un procédé innovant à faible impact environnemental et économe. Ce procédé de production est connu depuis les années 1980, une demi-douzaine de technologies différentes ont été développées. Malgré ce fort développement, ce produit peine à gagner des parts de marché sur celui des bois imprégnés dont il vise la substitution.

Le principal verrou au développement industriel est la conjoncture d’une mauvaise maitrise du processus de transfert thermique dans la pile de bois à traiter, d’une mauvaise connaissance du processus de thermodégradation et de l’impact de l’intensité de traitement sur les nouvelles propriétés conférées au bois. Il en résulte un matériau hétérogène en qualité dans la charge traitée.

Notre démarche vise à lever ce verrou technologique. L’approche modèle que nous proposons doit permettre de maitriser le temps de traitement, la qualité du produit et son homogénéité. Au final, des gains en termes de qualité, mais aussi en termes de coût de production et d’impact environnemental ou d’empreinte carbone (diminution de la consommation d’énergie) sont attendus.

Les mycomatériaux – Du champignon au composite novateur 
Alexis Boisvert | Projet Myco, Québec
Marc-Antoine Poulin | Projet Myco, Québec

Les mycomatériaux sont des matériaux biosourcés composés de fibres organiques liées entre elles par le mycélium d’un champignon. En effet, il est possible d’utiliser la partie souterraine de cet organisme comme une nouvelle forme de résine permettant de fabriquer des composites biodégradables. Ces derniers pourraient remplacer les produits actuels dans l’industrie de l’emballage, ainsi que dans la construction (par exemple, les matériaux pour l’isolation thermique ou acoustique).

Au-delà de la vulgarisation de cette science émergente, ces mycomatériaux vous seront présentés à travers une étude de valorisation de résidus agricoles canadiens ainsi qu’une nouvelle approche produisant des matériaux lamellés-collés.

12 h 15


Dîner réseautage

13 h 45


L’harmonisation entre architecture et préfabrication

La construction hors site: rêves et réalités de la personnalisation de masse
Carlo Carbone | Université du Québec à Montréal (UQAM), Québec

Situées à l’intersection de l’architecture, de la construction et de la fabrication, la construction industrialisée et la construction appelée hors site (Offsite), pointent vers le même concept : préparer des composants et des sous-ensembles reproductibles dans un environnement contrôlé. L’attrait réside dans le potentiel d’augmenter la productivité et la qualité, tout en réduisant les délais et les coûts. Les architectes comprennent bien ces possibilités, mais ont souvent considéré la préfabrication comme une menace à leur créativité. La présentation sera l’occasion de se pencher sur la relation entre standardisation, créativité et personnalisation des systèmes constructifs industrialisés.

Mise en œuvre des produits biosourcés du Grand Est dans des projets de réhabilitation
Laurent Marciniak | Atelier 22, France

La construction est un levier majeur dans la décarbonation de l’économie. Pour arriver à décarboner la construction, il y a deux axes majeurs :

  • La réhabilitation des bâtiments,
  • L’utilisation de matériaux biosourcés et géosourcés.

Le patrimoine du Gand Est est riche en bâtiments antérieurs à la Seconde Guerre mondiale et cela malgré le passage des armées allemandes et américaines. Ce patrimoine est très largement construit avec des matériaux locaux (pierre, bois, torchis, etc.) En plus de la décarbonation, les retours d‘expériences nous montrent que pour rénover et adapter nos bâtiments à l’urgence climatique les produits issus de l’industrie pétrochimique ne sont non seulement pas efficaces, mais aussi contre-productifs.

Malgré toutes les études, les réticences sont encore parfois fortes et l’information est nécessaire à tous les niveaux de la construction, du maitre d’ouvrage à l’artisan.

À travers plusieurs exemples de réalisation entrepris en Lorraine, Laurent Marciniak vous présentera le parcours de la mise en œuvre des produits biosourcés et géosourcés ainsi que ses convictions concernant leurs utilisations.

Construction industrialisée biosourcée et bas carbone
Patricia Morenval | MUANCE, France

Comment construire plus vite, de meilleure qualité tout en maitrisant les coûts et l’empreinte carbone des constructions ? En France, 80 000 logements sociaux sont construits chaque année, alors qu’il en faudrait le double. L’INSEE parle même d’une augmentation de ce manque à 30 % d’ici à 2030. Par ailleurs, le secteur du bâtiment est à l’origine de 33% des émissions de CO2, pour essayer d’en limiter les augmentations constantes, les réglementations sont de plus en plus exigeantes.

Muance, société de construction modulaire bas carbone a pour ambition de faciliter et d’industrialiser la construction de l’habitat social. La solution constructive de Muance repose sur :

  1. le circuit court dans le choix des matériaux, des bétons bas carbones, la fabrication d’un isolant biosourcé à partir de fibres végétales locales : Le Miscanthus.
  2. l’industrialisation basée sur l’optimisation des quantités de matières et la répétabilité
  3. le jumeau numérique pour le pilotage de l’usine et des projets.

Après 3 ans de réflexion, 3 brevets déposés, nous avons développé une proposition de valeur avec l’ambition d’apporter : une réduction des délais de 50%, une optimisation des coûts de construction jusqu’à 30%, une maitrise de la qualité et une diminution de l’empreinte carbone de 60% par rapport à une construction traditionnelle. A ce jour, l’usine est opérationnelle et nous commençons à livrer les premiers projets. 

15 h 15


Pause réseautage

15 h 30


Performance des enveloppes du bâtiment

L’inertie thermique adaptée au climat québécois : conception, construction et monitorage de trois enveloppes 
Richard Trempe | Trempe architecte, Québec

Auvergne laboratoire vivant est un lieu de recherche au cœur de la région de Portneuf où sont érigés des pavillons d’habitations construits suivant une approche écoresponsable et une utilisation optimisée du bois. La phase III en cours oriente sa démarche vers le stockage thermique en réponse aux nouvelles contraintes climatiques : surchauffes, pointes d’électricité, pannes prolongées, etc. La conférence portera sur la démarche et les résultats à partir de la modélisation, les bancs d’essai, la réalisation et l’analyse post-construction.

16 h 20


Mot de clôture

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